À l’initiative de l’association ARBRES (Arbres Remarquables : Bilan, Recherches, Étude et Sauvegarde), le 5 avril 2019, la Déclaration des droits de l’Arbre a été proclamée de manière symbolique. Si cette Déclaration des droits de l’Arbre, riche de cinq articles, n’a pas de force obligatoire, elle a pour objectif de faire juridiquement reconnaître les arbres comme des êtres vivants.
Pour pallier à l'absence de statut protecteur des arbres, ce statut peut résulter de la volonté individuelle. Ainsi, par un arrêt rendu le 6 juin 2019, la Cour de cassation a validé une clause de conservation d'un arbre, insérée dans un testament reçu par acte notarié.
Par cette clause, une propriétaire a imposé à tous les ayants droit successifs de son terrain, une obligation de maintien et de conservation du platane monumental s’y trouvant, la vie durant de celui-ci, tant qu’il ne présente pas de danger, platane ayant reçu le label d'arbre remarquable (Cass. 3e civ., 6 juin 2019, n° 17-31771).